Futanashi Kyusu

Le gaiwan, une petite théière d’origine chinoise, est aussi désigné par le nom de zhong dans la région de Canton.

Ce terme est issu du verbe chong qui signifie « verser de l’eau » en chinois.

Le Gaiwan : Une tasse sans anse pour le thé

Le Gaiwan est une sorte de théière solitaire chinoise qui ne possède pas d’anse. Elle est munie d’un couvercle et parfois d’une soucoupe. Pourquoi les adeptes du thé l’apprécient-ils autant ?

Gaiwan en porcelaine, grès ou verre

Contrairement aux théières en argile Yixing, le gaiwan est souvent réalisé dans des matériaux non poreux tels que la porcelaine, le grès ou le verre. Il ne conserve pas les arômes des thés qu’il rencontre et peut donc être infusé avec tous types de thés, ce qui permet de découvrir de nouveaux thés, de les comparer et de l’emmener avec vous n’importe où.

Comme la porcelaine et le verre conservent moins bien la chaleur, votre zhong est un récipient idéal pour les thés fragiles (thés primeurs, thés verts, thés blancs) et les thés subtils qui risquent de voir leur saveur absorbée par une théière en Yixing.

Utilisation d’un Gaiwan : tasse ou théière ?

Un Gaiwan est un récipient très polyvalent qui peut servir à la fois de tasse individuelle, pour boire directement le thé, ou de petite théière pour pratiquer le Gung Fu Cha.

Gaiwan : Une poésie de l’objet

Un gaiwan est constitué de deux ou trois pièces et il ne devrait pas être séparé lorsqu’il est utilisé. En effet, la soucoupe symbolise la terre, la tasse la vie humaine et le couvercle le ciel infini. C’est pourquoi ces trois éléments doivent demeurer associés.